Test box TV - 2025

La Xiaomi TV Box S 3ème génération prend la relève de la version précédente sortie il y a deux ans, elle-même successeure de la Mi Box S lancée quatre ans plus tôt. Entre-temps, Xiaomi a modifié la dénomination de plusieurs de ses produits, abandonnant le préfixe "Mi" sur bon nombre d’entre eux — y compris sur cette gamme de box TV. Si l’on remonte encore plus loin, à l'époque de la création de ce site, Xiaomi proposait déjà une "Mi Box TV" en version internationale. On pourrait donc considérer qu’il s’agit ici de la 4ème génération destinée au marché global, sans compter les modèles réservés au marché chinois. Dans cet article, je vais donc vous donner mon avis complet sur cette nouvelle Xiaomi TV Box S 3ème génération, après l’avoir testée en détail.
La note Kulture ChroniK : 8/10
Test vidéo de la Xiaomi TV Box S 3
Ou acheter la Xiaomi TV Box S 2nd gen ?
Fiche technique Xiaomi TV Box S 3e gen (2023)
➡️ Modèle : Xiaomi Box TV S Gen 3
➡️ Système : Android TV 14 (Google TV)
➡️ SoC : Amlogic S905X5M
➡️ GPU : ARM Mali-G310 V2
➡️ Mémoire RAM : 2 Go LPDDR4
➡️ Stockage: 32 Go eMMC
➡️ Extension par carte micro SD : non
➡️ WiFi : AC (6)
➡️ Ethernet : non
➡️ Bluetooth : 5.2
➡️ Video : sortie 4K à 60 i/s Max (AV1, H.265, H.264, VP9, etc.)
➡️ Audio : surround 7.1 - Dolby Audio, Dolby Atmos et DTS:X
➡️ Connectique : HDMI 2.1, 1 x USB 2, alim
➡️ Langue : français, anglais, multilingue ...
➡️ Télécommande : oui à contrôle vocale
➡️ Manette : non incluse
➡️ Poids et dimensions : 91.2, 97 x 97 x 17 mm
➡️ Packaging: TV Box S Gen3, câble HDMI, prise alimentation, livrets, télécommande
➡️ Autre:
➡️ Prix : 69€
Un design compact, une connectique minimaliste
La Xiaomi TV Box S 3e génération arrive dans une boîte sobre qui met en avant la compatibilité avec plusieurs applications populaires. À l’intérieur, on retrouve l’essentiel : la box, un adaptateur secteur 5,2 V – 2,1 A (10,92 W), un câble HDMI, une télécommande et un guide utilisateur. Rien de superflu, mais tout ce qu’il faut pour commencer.
La télécommande fournie avec la Xiaomi TV Box S 3e génération ressemble beaucoup à celle du modèle précédent. On retrouve les raccourcis habituels vers Netflix, Prime Video, YouTube, les applications installées, ainsi qu’un bouton dédié à Xiaomi TV+, dont on reparlera plus tard. Comme toujours, la commande vocale via Google Assistant est de la partie. En revanche, un détail peut agacer à l’usage : le bruit de clic des boutons est particulièrement marqué. En journée, c’est déjà un peu désagréable, mais dans un environnement calme ou la nuit, ce bruit peut facilement réveiller une personne au sommeil léger. Dommage qu’aucune amélioration n’ait été faite de ce côté-là.
Côté design, Xiaomi conserve le format ultra compact de la génération précédente. La box mesure 97 x 97 x 17 mm, avec une finesse marquée sur les bords, pour un poids plume de seulement 91,2 grammes. Elle tient littéralement dans la paume de la main. Sur la face supérieure, on retrouve simplement le logo Xiaomi et une petite LED d’activité.
Le dessous intègre un cercle légèrement surélevé qui aide à stabiliser l’appareil une fois posé sur un meuble.
En revanche, la connectique est extrêmement limitée. On a droit uniquement à une prise d’alimentation, un port HDMI 2.1 et un port USB 2.0. Aucun port Ethernet, aucune sortie audio, pas même une sortie optique. Un choix qui conviendra aux usages sans fil, mais qui pourra gêner ceux qui cherchent une box un peu plus polyvalente.
Un système sous Android TV 14 avec surcouche Google TV
La Xiaomi TV Box S 3e génération tourne sous Android TV 14, enrichi par la surcouche Google TV. Cette interface met clairement l’accent sur la recommandation de contenus, avec des vignettes issues de multiples services de streaming comme Netflix, Disney+, Prime Video, YouTube, etc. Cela peut être pratique si vous aimez découvrir de nouveaux programmes, mais cela signifie aussi une interface plus dense, avec parfois du contenu mis en avant provenant d’applications que vous n’utilisez même pas, sans oublier les publicités intégrées en haut de l’écran d’accueil.
Heureusement, il est possible d’alléger un peu l’interface en choisissant d’afficher uniquement les icônes d’applications. Cependant, une bannière de contenu sponsorisé reste toujours présente en haut, ce qui peut en agacer certains.
Comme sur toutes les box Android TV, les applications s’installent depuis le Play Store. Mais sur Google TV l’accès direct à la boutique est caché : aucune icône Play Store n’apparaît dans l’interface principale. À la place, l’utilisateur est invité à taper le nom d’une application dans une barre de recherche (présente sur la page d’accueil ou dans l’onglet "Applis"). C’est efficace si vous savez précisément ce que vous cherchez, mais cela devient vite contraignant si vous souhaitez simplement parcourir les différentes catégories d’applications disponibles, comme lorsqu’on cherche un gestionnaire de fichiers sans en connaître le nom.
Heureusement, il reste possible d’accéder au vrai Play Store Android TV (qui reste cependant moins complet que celui des smartphones) en tapant manuellement "Play Store" dans cette même barre de recherche ou en utilisant la commande vocale avec la télécommande. C’est cette méthode qu’il faudra privilégier pour naviguer librement dans les différentes catégories d’applications disponibles pour installer une application.
Il est toutefois possible d’installer d’autres applications Android via des solutions alternatives : soit en passant par des stores comme Aptoide TV, soit en installant manuellement des fichiers APK.
Cette box intègre aussi Google Cast (Chromecast), ce qui permet de diffuser facilement du contenu depuis un smartphone ou une tablette compatible, qu’il s’agisse de vidéo, musique, photos, ou même dupliquer l’écran. On retrouve également l’intégration du panneau Google Home, qui permet de piloter des objets domotiques (comme des ampoules connectées) directement depuis l’interface.
Enfin, une touche dédiée sur la télécommande permet d’utiliser la commande vocale avec Google Assistant. C’est très pratique au quotidien, notamment pour lancer rapidement une application ou accéder au Play Store caché.
SVOD / IPTV
DRMs et certifications vidéo
On retrouve ici les fondamentaux : la Xiaomi TV Box S 3e génération est toujours certifiée Netflix et compatible avec les DRM Widevine L1 et PlayReady. Cela permet de profiter d’une définition maximale sur les principales plateformes de streaming comme Netflix, Prime Video ou Disney+, que ce soit en 1080p ou en 4K selon les cas.
Android TV 14 apporte également l’ajustement automatique de la fréquence d’affichage (AFR), une fonction intégrée depuis Android TV 12. Elle est bien prise en charge par les lecteurs comme Kodi, VLC ou les applications IPTV, mais reste malheureusement encore absente sur certaines plateformes de SVOD, comme Prime Video ou Disney+. Netflix, lui, est compatible. L’AFR permet de basculer automatiquement la fréquence de la box à 24 Hz quand un film est en 24 images par seconde (ou 25 Hz pour une série), afin de limiter les micro-saccades perceptibles sur certains travelling ou mouvements de caméra. Tout le monde n’y est pas sensible, mais pour ceux qui le sont, c’est un vrai plus.
Bonne surprise également côté compatibilité HDR : Netflix commence à proposer des contenus en HDR10+, un format concurrent du Dolby Vision, basé lui aussi sur un HDR dynamique, avec des réglages scène par scène. Cela intéressera surtout les possesseurs de TV Samsung, qui ne prennent pas en charge le Dolby Vision. Cette box est justement compatible HDR10+, en plus du HDR10, du HLG, et du Dolby Vision. Elle prend également en charge le codec AV1, indispensable pour accéder aux contenus HDR10+ sur Netflix, ainsi que les codecs vidéo habituels (H.265, H.264, VP9…), jusqu’en 4K à 60 images par seconde.
- Disney+ : 4K --> Tuto audio pour Disney+
- Molotov TV : Full HD 1080p
- Prime Vidéo : 4K
- Netflix : 4K
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Applications IPTV
Xiaomi a intégré son propre service de télévision gratuite, accessible directement via un bouton de la télécommande ou depuis l’interface via l’application Xiaomi TV+. On y trouve un large panel de chaînes gratuites, allant de l’info aux séries et films anciens. Il ne faut évidemment pas s’attendre à du contenu premium : pas de Ligue des champions ni de blockbusters récents, mais ça peut dépanner.
Un mot également sur les applications de playlist IPTV : le zapping entre les chaînes est très rapide, ce qui témoigne de la bonne réactivité du nouveau processeur embarqué. C’est un point qui fera plaisir aux utilisateurs réguliers de ce type de service.
Il existe de nombreuses solutions gratuites, pour regarder des chaînes TV par internet, des films et des séries parmi lesquelles :
- Kodi et le plugin Catch-Up TV & More (pour des chaines TV françaises et étrangères en direct et replay)
- Kodi et le plugin Freebox TV (chaînes TV réservées aux abonnés Free)
- TNT Flash TV (chaînes TV Françaises avec programme TV)
- Des applications de Playlists IPTV avec des listes M3U telles que celles d'IPTV-ORG (+ de 6000 chaînes TV du monde entier)
Performances en nette hausse grâce au nouveau processeur
Général
La grande nouveauté de cette Xiaomi TV Box S 3e génération, c’est son passage au nouveau SoC Amlogic S905X5M. Cette puce quad-core Cortex-A55, gravée en 6 nm et cadencée jusqu’à 2,5 GHz, promettait une amélioration de performances CPU de l’ordre de 25 % par rapport à la génération précédente. Dans les faits, cette promesse est bel et bien tenue.
L’interface est très fluide, les déplacements dans les menus sont rapides, et la réactivité générale est bien meilleure que ce qu’on peut attendre d’une box dans cette gamme de prix. Android TV 14, qui équipe cette nouvelle version, est très bien optimisé et contribue à cette impression de réactivité. Il faut aussi noter que depuis Android TV 12, l’interface s’affiche en 4K au lieu de 1080p, ce qui alourdit normalement un peu les ressources nécessaires. Pourtant, ici, tout reste fluide, avec moins de ralentissements que sur une Nvidia Shield TV 2019 Pro.
On reste cependant sur une mémoire vive de 2 Go en DDR4, comme sur les générations précédentes. Ce point pourra décevoir ceux qui espéraient une version un peu plus musclée. En effet, avec seulement 2 Go de RAM, le multitâche est limité : il n’est pas rare que certaines applications doivent se relancer entièrement si vous passez fréquemment de l’une à l’autre. Une version "Pro" avec 4 Go aurait vraiment été bienvenue, d’autant que les applications Android TV deviennent de plus en plus lourdes avec le temps.
Côté stockage, en revanche, Xiaomi corrige enfin un des plus gros défauts de la génération précédente. On passe de 8 Go à 32 Go de mémoire eMMC. Cela permet d’installer bien plus d’applications et de jeux, mais aussi d’assurer un meilleur suivi logiciel : la faible capacité de stockage limitait auparavant les possibilités de mises à jour. Cette fois, Xiaomi n’a plus vraiment d’excuses pour ne pas proposer un suivi logiciel régulier.
- Geekbench 4 : 1095 - 2671
- Geekbench 5 : 188 - 582
- PCMark work 3.0 : 6008
Il est possible de voir mon tableau de classement des box TV selon les résultats aux benchmarks pour comparer ses performances et caractéristiques avec les autres appareils du genre.
Jeux vidéo
La partie graphique de cette TV Box S 3e génération est assurée par un GPU ARM Mali-G310 V2. Ce n’est pas un tout nouveau GPU, mais c’est une nette amélioration par rapport à celui de la génération précédente. C’est d’ailleurs sur le plan graphique que le gain est le plus important : +130 % de puissance GPU annoncée, contre +25 % pour le CPU. Sur certains benchmarks, on obtient des scores proches de ceux d’un processeur Amlogic S922X, qui était le haut de gamme de la marque il y a quelques années.
Concrètement, cela permet de jouer à des jeux 3D du Play Store Android TV avec des performances correctes. Les graphismes sont un peu plus fins, les animations plus fluides qu’avant, même si on reste sur des performances comparables à un smartphone entrée de gamme.
En rétro gaming, c’est là aussi très intéressant. On peut jouer à des consoles comme la Dreamcast, la Saturn ou la PSP, avec un rendu supérieur aux consoles d’origine. Par exemple, sur Saturn, j’ai pu activer un affichage en 720p X2 ; pour Mario 64 sur N64, j'ai activé le mode RGBA 8888 pour améliorer les graphismes, le filtre HQ4X, les textures haute résolution et j'ai forcé le filtre des textures ; sur la PSP, j’ai joué à Need for Speed Most Wanted en qualité x3 avec un framerate stable autour des 30 fps. Mario Kart sur Nintendo DS tournait à pleine vitesse avec rendu 3D HD et filtres HQ activés.
Théoriquement, la Gamecube pourrait être envisagée, mais l’émulateur Dolphin n’est pas compatible ici, car l'Android TV 14 sur cet appareil est limité au 32 bits, alors que Dolphin nécessite du 64 bits. EMUELEC, un système alternatif pour le rétro gaming, pourrait dans le futur exploiter ce processeur en 64 bits, mais à l’heure actuelle, il n’est pas encore compatible.
Je l'ai testée sur 3DMark, le benchmark orienté graphismes/jeux vidéo et j'ai obtenu les score suivants :
- Ice Storm Unlimited : Max
- Ice Storm Extrem : Max
- Sling Shot : 1554
- Sling Shot Extrem : ?
- Wild Life : ?
Pour finir, j’ai aussi testé cette box en cloud gaming sur GeForce Now. En Ethernet, aucun souci : c’est fluide, en revanche, en Wi-Fi, j’ai eu des freezes et des blocages, donc je recommande vivement une connexion filaire pour cette utilisation.
Lecture Vidéo
J ’ai effectué mes tests vidéo habituels avec différents fichiers en 1080p, 4K et 8K, dans plusieurs formats de codecs et HDR, lus depuis un disque dur branché en USB 2.0, en Wi-Fi 6, et via un adaptateur Ethernet. Globalement, la lecture s’est bien déroulée, mais j’ai quand même observé quelques soucis de buffering ponctuels, notamment sur deux fichiers 4K. Je n'ai pas réussi à identifier d'où venait le problème. Il est possible qu’un processus tournant en arrière-plan en soit la cause. En revanche, aucun fichier 8K n’est passé, alors que la génération précédente y arrivait. Ce n’est pas un drame en soi : la 8K reste marginale et peu utile en usage réel dans un salon.
La box propose aussi une fonction d’upscaling par intelligence artificielle, intégrée grâce à la puce S905X5M. Elle améliore la netteté des contenus en basse définition, comme du 480p, mais le résultat peut paraître artificiel à certains. À cela s’ajoute la compatibilité avec le VRR (Variable Refresh Rate) et le QMS (Quick Media Switching), ce dernier supprimant l’écran noir habituel lors du changement de fréquence d’affichage — à condition que votre télé soit compatible.
Petit bémol : le désentrelacement ne fonctionne pas correctement, un souci visiblement lié à Android TV 14. Résultat, les contenus en 1080i — souvent utilisés pour les chaînes TV en direct — peuvent présenter des effets de scintillement ou des saccades sur les scènes rapides, comme le sport. C’est un bug connu que Google prévoit de corriger, mais aucune date n’a encore été communiquée.
Test de lecture vidéo sur Kodi qui ne tient pas compte de l'affichage HDR/Dolby Vision, ces infos là sont indiquées dans le paragraphe au-dessus. OK = le fichier est lu. KO = le fichier n'est pas lu ou très mal (saccades, blocages, sauts d'images ...).
Fichier vidéo | Résultat |
Full HD / H.264 / MKV / 29,7 fps / 29,3 Mbps / 1,07 Go | OK |
Full HD / H.264 / MP4 / 23,9 fps/ 24,27 Mbps / 98,5 Mo | OK |
Full HD / H.264 / MP4 / 23,9 fps / 7,3 Mbps / 120 Mo / Anime | OK |
Full HD / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 1,8 Mbps / 33 Mo | OK |
Full HD / VP9 / MKV / 23,9 fps / 2,0 Mbps / 83,6 Mo | OK |
Full HD / VP9 / MKV / 25 fps / 2,3 Mbps / 59,6 Mo | OK |
4K / H.264 / MP4 / 23,8 fps / 43 Mbps / 224 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 30 fps / 29,7 Mbps / 657 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 29,9 fps / 29,5 Mbps / 148 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 24 fps / 22,3 Mbps / 385 Mo | OK |
4K / H.265 / MP4 / 24 fps / 73,1 Mbps/ 1,61 Go / HDR10+ | OK |
4K / H.265 / MP4 / 59,9 fps / 60 Mbps/ 1,11 Go / HDR10 | OK |
4K / H.265 / TS / 59,9 fps / 20,8 Mbps / 738 Mo / HLG | OK |
4K / H.265 / TS / 23,9 fps / 29,6 Mbps / 308 Mo / Dolby Vision | OK |
4K / H.265 / MKV / 23,9 fps / 29,6 Mbps / 308 Mo / Dolby Vision | OK |
4K / H.265 / MP4 / 29,9 fps / 8,5 Mbps / 193 Mo | OK |
4K / H.264 / MKV / 23,9 fps / 44,1 Mbps / 558 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 24 fps / 9,9 Mbps / 110 Mo | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 59,9 fps / 18,3 Mbps / 337 Mo / HDR10 | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 24 fps / 13,8 Mbps / 339 Mo / HDR10 | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 23,9 fps / 14,7 Mbps / 596 Mo / | OK |
4K / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 12,1 Mbps / 206 Mo / |
OK |
4K / AV1 / MP4 / 29,9 / 12,8 Mbps / 310 Mo / | OK |
8K / VP9-2 / MKV / 29,9 fps / 20 Mbps / 408 Mo / | KO |
8K / VP9-2 / MKV / 29,9 fps / 21,2 Mbps / 686 Mo / | KO |
8K / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 16,3 Mbps / 276 Mo | KO |
8K / AV1 / MP4 / 29,9 fps / 14,5 Mbps / 371 Mo | KO |
Fichier vidéo | Résultat |
Méduses 4K |
Audio
Côté audio, c’est une très bonne surprise. Avec Kodi, j’ai pu obtenir tous les formats audio populaires : Dolby Digital, Dolby Digital+, Dolby Atmos (compressé en DD+ ou non compressé en TrueHD), Dolby TrueHD, mais aussi le DTS, le DTS-HD et même le DTS:X. C’est assez rare sur une box TV de cette gamme, surtout avec les certifications Netflix et les DRM Level 1. Donc si vous êtes équipé d’un home cinéma ou d’un ampli compatible, et que vous avez des contenus avec ces formats, vous pourrez en profiter pleinement.
La télécommande est à la fois Bluetooth et infrarouge, ce qui permet de contrôler le volume de votre télé ou de votre ampli, mais aussi d’allumer ou d’éteindre vos appareils depuis une seule touche. Pratique pour simplifier l’installation.
Lire l'article pour tout comprendre sur les différents formats audio home cinéma.
Test de lecture audio via Kodi - nécessite un ampli/barre de son compatible avec ces formats.
Fichier audio | Résultat |
Dolby Digital | Dolby Digital |
Dolby Digital Plus | Dolby Digital Plus |
Dolby Digital Plus Atmos | Dolby Digital Plus Atmos |
Dolby True HD | Dolby True HD |
Dolby True HD Atmos | Dolby True HD Atmos |
DTS | DTS |
DTS HD | DTS-HD |
DTS-X | DTS-X |
Connectivité
Côté connectivité, la Xiaomi TV Box S 3e génération propose du Wi-Fi 6 double bande, mais ses performances restent décevantes. Lors de mes tests, j’ai atteint un débit maximal d’environ 250 Mbps et la portée n'est pas très longue. C’est suffisant pour regarder des contenus en streaming, y compris en 4K, mais cela reste en deçà de ce que j’obtiens habituellement avec d’autres appareils, y compris en Wi-Fi 5. En Wi-Fi 6, certaines box TV dépassent facilement les 400, voire 600 Mbps, ce qui n’est pas le cas ici.
On retrouve aussi du Bluetooth 5.2 pour connecter des périphériques comme une manette, une enceinte ou un casque.
À noter aussi qu’il n’y a pas de port Ethernet intégré. Il faudra donc passer par un adaptateur USB vers Ethernet, branché sur le port USB 2.0 de la box. Avec ce type de configuration, j’ai pu atteindre environ 350 Mbps en filaire.
Prix et Disponibilité
Au niveau tarifaire, la Xiaomi TV Box S 3e génération est généralement proposée entre 60 et 76 €, selon le site marchand. À noter que Xiaomi commercialise toujours la génération précédente, à un prix légèrement inférieur. Néanmoins, l’écart de performances et les nouveautés introduites sur cette nouvelle version justifient, selon moi, les quelques euros supplémentaires.
Conclusion
Comme vous avez pu le constater, cette 3e génération de Xiaomi TV Box S est globalement intéressante, mais reste imparfaite — comme l’étaient d’ailleurs les versions précédentes. Son principal
atout réside dans ses performances générales et sa fluidité au sein de l’interface, grâce à l’intégration du nouveau SoC Amlogic S905X5M et à la dernière version d’Android TV. Elle propose
également un bon support des formats audio et vidéo, et une compatibilité étendue avec Kodi. Mais tout n’est pas idéal : la connectique est encore plus restreinte que sur les générations
précédentes, le Wi-Fi 6 manque de portée et de stabilité, et la mémoire vive reste limitée à seulement 2 Go. Une version Pro avec 4 Go aurait clairement eu du sens pour les utilisateurs
exigeants.
La note Kulture ChroniK : 8/10
POUR
+ Nouveau processeur performant (S905X5M)
+ Android TV 14 avec interface Google TV
+ Tous les formats audio
+ Prise en charge du AV1, HDR10+, Dolby Vision, VRR, QMS
+ Stockage interne de 32 Go
+ Format compact, silencieuse et légère
+ Tarif abordable
CONTRE
- Seulement 2 Go de RAM
- Connectique limitée
- Wi-Fi 6 peu performant
- Problème de désentrelacement
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