Test box TV - 2025

Google TV streamer marque une nouvelle étape dans la stratégie de Google sur le marché des appareils de streaming. Présent depuis plusieurs années avec ses dongles HDMI, le géant américain a d’abord misé sur des solutions minimalistes : un petit appareil discret à brancher derrière la télévision, sans télécommande ni interface. Mais avec le temps, Google a fait évoluer son approche en intégrant une télécommande et une interface utilisateur, rendant l’expérience bien plus conviviale. Désormais, avec ce Google TV streamer, Google abandonne même le format dongle au profit d’un appareil plus complet, sous forme de box TV à placer à côté du téléviseur plutôt que derrière. Aujourd’hui, je vous donne mon avis sur cet appareil de streaming.
La note Kulture ChroniK : ?/10
Test vidéo du Google TV Streamer
Ou acheter le Google TV Streamer
Fiche technique Google TV Streamer
➡️ Modèle : Google TV Streamer
➡️ Système : Android TV 14 (Google TV)
➡️ SoC : MediaTek MT8696
➡️ GPU : IMG GE9215
➡️ Mémoire RAM : 4 Go
➡️ Stockage: 32 Go
➡️ Extension par carte micro SD:
➡️ WiFi: 5 (ac) double bande 2,4 GHz et 5 GHz
➡️ Ethernet : 1000 Mbit/s
➡️ Bluetooth : 5.1
➡️ Video : Jusqu'à 4K HDR à 60 FPS (Dolby Vision, HDR10, HDR10+ et HLG)
➡️ Audio : Dolby Digital, Dolby Digital Plus et Dolby Atmos
➡️ Connectique : USB-C (alimentation/données), HDMI 2.1a, Ethernet
➡️ Langue : français, anglais, multilingue...
➡️ Télécommande : oui à contrôle vocale
➡️ Manette : non fourni
➡️ Poids et dimensions : 160.7 g, 161.6 x 75.6 x 26.7 mm
➡️ Packaging: Google TV Streamer, Télécommande (avec deux piles AAA incluses), Adaptateur secteur, Câble d'alimentation (1,8 m), Guide de démarrage rapide
➡️ Autre: Thread et Matter
➡️ Prix : 119€
Design
Dans la boîte du Google TV streamer, on retrouve l’essentiel pour démarrer : un câble USB Type-A vers USB Type-C avec son adaptateur secteur pour l’alimentation, des livrets utilisateurs, des piles, la télécommande et bien sûr le TV Streamer. En revanche, pas de câble HDMI inclus, ce qu’il faudra prévoir si vous n’en avez pas déjà un sous la main.
La télécommande, blanche et compacte, ressemble beaucoup à celle du Chromecast 4K. Petite différence notable : les boutons de volume, qui étaient positionnés sur le côté, sont désormais placés sur la face avant, ce qui rend leur utilisation plus intuitive. Compatible infrarouge, la télécommande permet de contrôler directement sa TV ou son ampli audio. On dispose aussi d’un raccourci personnalisable qu’on peut assigner à une application, à Google Home, ou même à une entrée HDMI spécifique. Pratique pour basculer d’un simple clic vers le bon port de l’ampli. La recherche vocale via Google Assistant est bien présente, tout comme la possibilité de piloter ses objets connectés à la voix.
Côté design, le Google TV streamer adopte un look sobre et moderne, avec une forme oblongue entièrement blanche. L’arrière est légèrement surélevé pour intégrer la connectique, qui comprend un port HDMI 2.1a, un port RJ45 gigabit pour une connexion réseau stable, et un port USB-C qui sert à l’alimentation mais qui peut aussi accueillir un hub USB-C pour brancher des accessoires comme une clé USB ou un disque dur.
Petit détail malin : un bouton situé à l’arrière de l’appareil permet de faire sonner la télécommande, bien utile si elle vient à se perdre dans le canapé.
OS et Interface
Le Google TV streamer 4K fonctionne sous Android TV 14 avec la surcouche Google TV, une interface qui se distingue légèrement d’Android TV classique. Visuellement, elle lui ressemble beaucoup, mais elle met davantage l’accent sur les contenus issus des différents services de streaming vidéo. Depuis Android TV 12, l’interface est affichée en 4K, ce qui reste le cas ici. L’objectif est de faciliter la recherche de programmes en centralisant les propositions de plusieurs plateformes… tout en laissant aussi à Google la possibilité de mettre en avant certains services partenaires. Sur la page d’accueil, on retrouve surtout du contenu de Prime Video, Disney+ et Google TV, mais pas de panique : si vous utilisez d’autres applications comme Netflix ou MyCanal, vous pourrez toujours y accéder directement, à l’ancienne, via les icônes classiques.
Pour ceux qui préfèrent une interface plus épurée, il est possible d’activer un mode "Applications seulement", qui supprime tous les contenus recommandés pour n’afficher que les vignettes d’applis. Une seule exception : une grande affiche en haut de l’écran, qui reste une forme de publicité. Côté nouveauté, Google a commencé à intégrer son intelligence artificielle Gemini dans l’interface. Pour le moment, elle n’est disponible qu’en anglais, mais une version française est prévue dans les prochains mois. Elle permet par exemple d’afficher des résumés de films, même si cette fonctionnalité semble encore un peu gadget vu que ces infos existent déjà sur le web.
Un panneau Google Home est aussi présent dans l’interface, permettant de contrôler ses appareils domotiques comme des ampoules, sonnettes ou capteurs. Lors de mes tests, le contrôle des ampoules connectées a été fluide et quasiment instantané. Ce panneau ne sera pas exclusif à cet appareil et arrivera bientôt sur d’autres appareils Google TV via une mise à jour.
En revanche, ce TV streamer de Google dispose d’une exclusivité matérielle : la prise en charge du protocole Thread, qui améliore l’interopérabilité entre les différents périphériques domotiques, comme le fait déjà l’Apple TV 4K 2022. Enfin, en mode veille, on peut personnaliser l’affichage avec ses propres photos via Google Photos, ou choisir parmi des images de Getty, Google Arts & Culture, la NASA, Google Earth, etc. Il est aussi possible d’afficher l’heure, la météo ou encore des infos système sur cette page de veille.
L’installation d’applications sur le Google TV streamer se fait de manière classique via le Play Store Android TV intégré. Pour les utilisateurs plus avancés, il est aussi possible de passer par un store alternatif que l’on installe manuellement, ou encore d’installer des des fichiers APK directement, comme sur un smartphone Android. Cette souplesse permet d’accéder à des applications qui ne sont pas forcément disponibles sur le Play Store officiel.
SVOD / IPTV
DRMs et certifications vidéo
Le Google TV streamer est un appareil certifié Google, mais aussi certifié Netflix, ce qui garantit une prise en charge complète des DRM nécessaires pour profiter des meilleures définitions disponibles sur la majorité des plateformes de streaming vidéo populaires. Que ce soit pour Netflix, Disney+, Prime Video ou encore YouTube, vous pourrez visionner les contenus en 4K sans souci.
En revanche, comme souvent, MyCanal reste un cas un peu à part. Sur cet appareil, la résolution est limitée au 1080p, ce qui n’est pas lié à une faiblesse du matériel, mais plutôt au fait que MyCanal tarde toujours à optimiser ses services pour les nouveaux appareils. Ce n’est donc pas propre au Google TV streamer, et il y a de bonnes chances que cela évolue avec le temps via une mise à jour de l’application.
- Disney+ : 4K --> Tuto audio pour Disney+
- Molotov TV : Full HD 1080p (4K sur certaines chaînes)
- MyCanal : 1080p
- Prime Vidéo : 4K
- Netflix : 4K
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Applications IPTV
Il existe de nombreuses solutions gratuites, pour regarder des chaînes TV par internet, des films et des séries parmi lesquelles :
- Kodi et le plugin Catch-Up TV & More (pour des chaines TV françaises et étrangères en direct et replay)
- Kodi et le plugin Freebox TV (chaînes TV réservées aux abonnés Free)
- TNT Flash TV (chaînes TV Françaises avec programme TV)
- Des applications de Playlists IPTV avec des listes M3U telles que celles d'IPTV-ORG (+ de 6000 chaînes TV du monde entier)
Performances
Général
Côté performances, c’est là que le choix de Google peut surprendre. Exit les puces Amlogic : alors que le Chromecast avec Google TV 4K utilisait une Amlogic S905D3, ce nouveau Google TV streamer embarque une puce MediaTek MT8696, déjà utilisée sur le Fire TV Stick 4K Max sorti en 2021. Elle est accompagnée de 4 Go de RAM et 32 Go de stockage, ce qui représente une amélioration notable par rapport aux 2 Go du Chromecast précédent. Mais pourquoi est-ce que je trouve ça étrange ? Tout simplement parce que ce nouvel appareil sort quatre ans après le Chromecast 4K, et pourtant, il n'apporte qu’un gain de puissance très limité.
Google avait promis une amélioration des performances de plus de 20 %… mais dans la réalité, les benchmarks ne confirment pas cette promesse. Oui, c’est un peu plus rapide, mais pas de quoi sauter au plafond. On reste sur une puce milieu de gamme, loin derrière ce que propose une Apple TV 4K par exemple. Cela dit, le doublement de la RAM est un vrai plus pour le confort d’utilisation, notamment en multitâche. On peut garder plus d’applis ouvertes en mémoire sans avoir à les relancer à chaque fois.
Dans l’usage quotidien, l’interface est globalement fluide, mais il peut arriver de ressentir quelques légers ralentissements ou micro-accrocs. Ce n’est pas gênant, mais si vous avez déjà utilisé une Apple TV 4K, vous sentirez clairement la différence. D’ailleurs, même si certains tests comparent ce Google TV streamer à l’Apple TV 4K, il est bon de remettre les choses en perspective : on n’est pas du tout sur le même niveau de performances.
Je l'ai testée sur divers benchmarks et j'ai obtenu :
- Geekbench 4 : 924 - 2540
- Geekbench 5 : 157 - 568
- PCMark work 3.0 : 5146
Il est possible de voir mon tableau de classement des box TV selon les résultats aux benchmarks pour comparer ses performances et caractéristiques avec les autres appareils du genre.
Jeux vidéo
Le Google TV Streamer n’est clairement pas conçu pour le jeu vidéo, mais il reste capable de faire tourner la plupart des jeux Android, tant qu’ils ne sont ni trop récents ni trop gourmands. Les graphismes sont peu détaillés, les animations plutôt correctes, mais sans atteindre une fluidité exemplaire.
En revanche, côté émulation, on peut quand même s’amuser un peu. Il est possible de faire tourner des jeux Dreamcast, Nintendo 64, PSP ou même Sega Saturn, du moins pour certains titres. La compatibilité et la fluidité varieront en fonction des jeux, mais cela peut suffire pour un petit retour nostalgique occasionnel.
Je l'ai testée sur 3DMark, le benchmark orienté graphismes/jeux vidéo et j'ai obtenu les score suivants :
- Ice Storm Unlimited : Max
- Ice Storm Extrem : 7094
- Sling Shot : 640
- Sling Shot Extrem : 373
- Wild Life : pas testé
Lecture Vidéo
Le Google TV streamer prend désormais en charge le codec AV1, un format open source plus efficace que le H.265 ou VP9, et surtout devenu obligatoire pour obtenir la certification Google sur les nouvelles box Android TV. Concrètement, ce codec permet de réduire la consommation de bande passante sans perte de qualité, ce qui peut être très utile si votre connexion n’est pas optimale. Tous les services ne l’utilisent pas encore, mais Netflix ou YouTube ont déjà commencé à proposer une partie de leurs contenus dans ce format. Pas d’inquiétude néanmoins : si un contenu n’est pas dispo en AV1, l’appareil lira simplement un autre codec compatible.
À ce sujet, le boîtier reste compatible avec tous les codecs vidéo classiques : H.264, H.265, VP9, mais aussi HDR10, HLG, HDR10+ et Dolby Vision. Pour le Dolby Vision, il prend en charge les profils 5 et 8, ce qui est parfait pour une compatibilité avec les plateformes de streaming comme Netflix ou Disney+. En revanche, le profil 7, utilisé sur les Blu-ray UHD, n’est plus pris en charge. C’est une régression par rapport au Chromecast 4K précédent.
Cela dit, si vous utilisez Kodi, il est possible de convertir automatiquement le profil 7 en profil 8 pour continuer à bénéficier d’un affichage Dolby Vision, même si la précision est légèrement inférieure. En revanche, avec des applications comme Plex, cette conversion ne sera pas faite, et vous obtiendrez uniquement un affichage HDR10. Ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas non plus optimal pour ceux qui ont une collection de films rippés en Dolby Vision profil 7.
Plus embêtant en revanche : le désentrelacement ne fonctionne pas, un problème qu’on croyait résolu depuis longtemps. Résultat, sur des contenus en 1080i (souvent utilisés pour les chaînes TV, l’IPTV ou certains flux Plex/Kodi), on peut observer des scintillements et une image saccadée, notamment sur des scènes rapides comme du sport ou des travellings. Espérons qu’une mise à jour logicielle viendra corriger ce souci.
Enfin, bonne nouvelle : l’ajustement automatique de la fréquence d’affichage est bien présent grâce à Android TV 12 et supérieur. Cela permet à l’appareil de s’adapter à la fréquence du contenu (par exemple, passer en 24 Hz pour un film tourné en 24 fps), ce qui réduit les micro-saccades. Malheureusement, seuls certains services SVOD comme Netflix ont rendu leur application compatible avec cette fonctionnalité. Prime Video ou Disney+, eux, ne l’ont toujours pas fait à ce jour. C’est dommage, car même si tout le monde ne perçoit pas ces micro-saccades, une fois qu’on y est sensible, ça peut vite devenir gênant.
Test de lecture vidéo sur Kodi qui ne tient pas compte de l'affichage HDR/Dolby Vision, ces infos là sont indiquées dans le paragraphe au-dessus. OK = le fichier est lu. KO = le fichier n'est pas lu ou très mal (saccades, blocages, sauts d'images ...).
Fichier vidéo | Résultat |
Full HD / H.264 / MKV / 29,7 fps / 29,3 Mbps / 1,07 Go | OK |
Full HD / H.264 / MP4 / 23,9 fps/ 24,27 Mbps / 98,5 Mo | OK |
Full HD / H.264 / MP4 / 23,9 fps / 7,3 Mbps / 120 Mo / Anime | OK |
Full HD / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 1,8 Mbps / 33 Mo | OK |
Full HD / VP9 / MKV / 23,9 fps / 2,0 Mbps / 83,6 Mo | OK |
Full HD / VP9 / MKV / 25 fps / 2,3 Mbps / 59,6 Mo | OK |
4K / H.264 / MP4 / 23,8 fps / 43 Mbps / 224 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 30 fps / 29,7 Mbps / 657 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 29,9 fps / 29,5 Mbps / 148 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 24 fps / 22,3 Mbps / 385 Mo | OK |
4K / H.265 / MP4 / 24 fps / 73,1 Mbps/ 1,61 Go / HDR10+ | OK |
4K / H.265 / MP4 / 59,9 fps / 60 Mbps/ 1,11 Go / HDR10 | OK |
4K / H.265 / TS / 59,9 fps / 20,8 Mbps / 738 Mo / HLG | OK |
4K / H.265 / TS / 23,9 fps / 29,6 Mbps / 308 Mo / Dolby Vision | OK |
4K / H.265 / MKV / 23,9 fps / 29,6 Mbps / 308 Mo / Dolby Vision | OK |
4K / H.265 / MP4 / 29,9 fps / 8,5 Mbps / 193 Mo | OK |
4K / H.264 / MKV / 23,9 fps / 44,1 Mbps / 558 Mo | OK |
4K / H.265 / MKV / 24 fps / 9,9 Mbps / 110 Mo | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 59,9 fps / 18,3 Mbps / 337 Mo / HDR10 | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 24 fps / 13,8 Mbps / 339 Mo / HDR10 | OK |
4K / VP9-2 / MKV / 23,9 fps / 14,7 Mbps / 596 Mo / | OK |
4K / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 12,1 Mbps / 206 Mo / |
OK |
4K / AV1 / MP4 / 29,9 / 12,8 Mbps / 310 Mo / | OK |
8K / VP9-2 / MKV / 29,9 fps / 20 Mbps / 408 Mo / | OK |
8K / VP9-2 / MKV / 29,9 fps / 21,2 Mbps / 686 Mo / | OK |
8K / AV1 / MP4 / 23,9 fps / 16,3 Mbps / 276 Mo | OK |
8K / AV1 / MP4 / 29,9 fps / 14,5 Mbps / 371 Mo | OK (artefacts) |
8K / AV1 / MP4 / 29,9 fps / 24 Mbps / 782 Mo | OK |
Fichier vidéo | Résultat |
Méduses 4K |
Audio
Côté audio, on retrouve plusieurs paramètres d’ajustement intégrés au système, comme un égaliseur sonore, une amélioration des dialogues ou encore une amplification du volume des dialogues. Des options qui peuvent être utiles selon le type de contenu visionné ou si vous utilisez directement le son du téléviseur.
Concernant la prise en charge des formats audio, il faudra évidemment que votre équipement soit compatible (TV, barre de son ou ampli home-cinéma). En natif, le Google TV Streamer gère les formats Dolby Digital, Dolby Digital+, et Dolby Digital+ avec Atmos, qui sont les formats utilisés sur la plupart des services de streaming.
En revanche, pour les formats audio dits HD, comme le Dolby TrueHD ou le Dolby TrueHD avec Atmos en passthrough, il n’y a tout simplement pas de son. Cela signifie qu’on ne pourra pas profiter de la meilleure qualité audio disponible sur les fichiers locaux ou certains Blu-ray dématérialisés. Il est toutefois possible de contourner partiellement cette limitation : en modifiant les paramètres audio, on peut obtenir du multi-PCM.
Même constat pour les formats DTS : si le fichier contient du DTS classique, pas de souci. Mais pour du DTS-HD ou du DTS:X, le boîtier rétrograde automatiquement le signal en DTS simple ou en multi-PCM, selon les réglages. En résumé, les formats audio HD ne sont pas pris en charge nativement, et les solutions alternatives restent limitées pour les utilisateurs exigeants sur la qualité sonore.
Ce qui est encore plus frustrant, c’est que l’appareil est censé prendre en charge l’audio HD, et que dans les paramètres système, ces formats sont bien affichés et activables. On peut donc penser qu’une prise en charge réelle pourrait arriver via de futures mises à jour. Mais en l’état, ce n’est pas fonctionnel. Pire, selon les formats audio lus, il faut souvent jongler entre différents réglages (passthrough activé ou non, désactivation du surround, etc.), ce qui complique inutilement l’expérience. Et rien ne garantit qu’une correction soit prévue à court terme.
Lire l'article pour tout comprendre sur les différents formats audio home cinéma.
Test de lecture audio via Kodi - nécessite un ampli/barre de son compatible avec ces formats.
Fichier audio | Résultat |
Dolby Digital | Dolby Digital |
Dolby Digital Plus | Dolby Digital Plus |
Dolby Digital Plus Atmos | Dolby Digital Plus Atmos |
Dolby True HD | Multi PCM |
Dolby True HD Atmos | Multi PCM |
DTS | DTS ou Multi PCM |
DTS HD | DTS ou Multi PCM |
DTS-X | DTS ou Multi PCM |
Connectivité
Côté connectivité, pas de Wi-Fi 6 ni de Wi-Fi 6E ici. Google reste bloqué sur du Wi-Fi 5 (802.11ac), une norme désormais un peu vieillissante, surtout à l’ère du Wi-Fi 7 qui commence à se démocratiser. Cela dit, ça reste suffisant pour une utilisation typique sur une box TV. Lors de mes tests, j’ai pu atteindre des débits d’environ 470 Mbps, largement suffisants pour du streaming vidéo en haute qualité, voire du cloud gaming dans de bonnes conditions.
Mais attention, pour le jeu en streaming, les normes plus récentes comme le Wi-Fi 6 ou 6E offrent de meilleures performances, notamment en matière de latence et de stabilité.
Heureusement, l’appareil est aussi équipé d’un port Ethernet Gigabit, qui vous offrira une connexion filaire stable à 1000 Mbit/s, idéale pour les usages les plus exigeants.
Enfin, on retrouve du Bluetooth 5.1, utile pour connecter des manettes, des enceintes ou un casque audio. Mais attention : un seul casque peut être connecté à la fois.
Conclusion
En conclusion, c’est un peu la douche froide. Il y a quelques mois, j’osais espérer qu’on aurait enfin un appareil capable de rivaliser avec la Shield TV, voire avec l’Apple TV. Mais on en est
très loin. Pire encore, cet appareil fait parfois moins bien que le Chromecast avec Google TV 4K sorti en 2020, pourtant lancé il y a 4 ans. On a ici une puissance à peine supérieure, et pour un
prix deux fois plus élevé. Si vous possédez déjà un Chromecast 4K avec Google TV, aucun intérêt de passer sur ce modèle. À part pour profiter de la compatibilité avec Thread et Matter pour votre
maison connectée, vous n’y gagnerez pas grand-chose. En revanche, si vous n’avez encore aucun appareil Android TV / Google TV et que vous cherchez à connecter un téléviseur ou moderniser son
interface, pourquoi pas. Mais gardez en tête qu’à moitié prix, le Chromecast de 2020 fera presque la même chose. Alors non, ce n’est pas un mauvais appareil. Il a même du potentiel. Il existe
déjà des box TV à environ 120 € avec une puce Amlogic S905X4, pas bien plus puissante, et pourtant très performantes dans leur usage. Si Google arrive à corriger les bugs et à améliorer certaines
limitations via des mises à jour, ce Google TV Streamer pourrait devenir un appareil vraiment intéressant. Mais attention : les nouveautés de l’interface arriveront aussi ailleurs, sur d'autres
appareils Android TV ou Google TV. Ce n’est donc pas une exclusivité durable.
La note Kulture ChroniK : ?/10
POUR
+ 4 Go de RAM et 32 Go de stockage
+ Thread et Matter (domotique)
+ Android TV 14 avec Google TV
+ Netflix 4K
+ Ethernet Gigabit
CONTRE
- Problème de désentrelacement
- Wi-Fi 5 seulement
- Prix
Ou commander le Google TV Streamer
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