Test Xiaomi TV Stick 4K : le dongle HDMI Mi passe à la définition supérieure

La note Kulture ChroniK :  7,7/10

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➡️ Modèle : Xiaomi TV Stick 4K

➡️ Système : Android TV 11

➡️ SoC : Amlogic S905y4 quad-core ARM Cortex-A35

➡️ GPU : ARM Mali-G31 MP2

➡️ Mémoire RAM : 2 Go LPDDR4

➡️ Stockage: 8 Go eMMC

➡️ Extension par carte micro SD: non

➡️ WiFi: 5 (AC) double band 2.4 et 5 GHz

➡️ Ethernet : non

➡️ Bluetooth : 5.0

➡️ Video: sortie 4K à 60 i/s Max (AV1, VP9, H.265, H.264, HDR10, Dolby Vision ...)

➡️ Audio: surround 5.1

➡️ Connectique: HDMI, micro USB OTG

➡️ Langue: Français, Anglais, multilangue ...

➡️ Télécommande: oui avec contrôle vocal

➡️ Manette : non incluse

➡️ Poids et dimensions: 42.8 g, 106.8*29.4*15.4 mm

➡️ Packaging: TV Stick, , alimentation, télécommande, câble d'extension HDMI, manuel d'utilisateur

➡️ Autre : Google Cast, Google Assistant, OTG, 

➡️ Prix : 69,99€

La boîte de cette nouvelle Xiaomi TV Stick 4K reprend la couleur orange habituelle, comme pour le Mi TV Stick version Full HD. On peut y lire les mentions système Android TV, la compatibilité avec l'assistant vocal, OK Google, et la présence de quelques applications telles que Netflix, Prime Video, YouTube, YouTube Kids, Google Play, Google Play Movies et TV, Google Play Games, IMDb et voilà.

À l’intérieur, on y découvre un livret, le guide d'utilisateur, ainsi qu’un câble USB micro-USB pour l'alimentation, une rallonge HDMI (câble HDMI), l'adaptateur secteur 5 volts 1 ampère (5 watts), qui est à utiliser conjointement avec le câble USB, et enfin, le stick TV. Contrairement à un boitier TV, il n'y a pas de 

Ce dernier est de petite taille comme un stick TV classique, il se tient aisément dans la main et se fait facilement oublier. La présence d’un port micro-USB OTG permet d’y brancher des adaptateurs supplémentaires en micro-USB pour bénéficier par exemple d’un port Ethernet ou pour connecter des stockages en USB. S’agissant d’un stick, pas grand-chose de plus n’est à déclarer à ce niveau. La connectique demeure très limitée, tout comme sur un Google Chromecast.

Enfin, la télécommande, fonctionne avec deux piles AAA qui ne sont pas fournies. Celle-ci adopte un look classique ; d'autres appareils Android TV possédaient une télécommande similaire. Les touches de navigation sont disposées en forme de cercle. Au centre, on retrouve le bouton « valider », et un bouton spécifique permet d’activer le contrôle vocal, accompagné d’un microphone pour transmettre des ordres, des commandes à la box. Des accès rapides sont par ailleurs prévus pour accéder à Netflix et à Prime Video.

Au premier démarrage du dongle HDMI, plusieurs mises à jour m'attendaient, c'est en général plutôt bon signe, cela signifie que le fabricant assure le suivi de son produit et apporte des améliorations logicielles. Pour rappel, la 

Xiaomi Mi Box TV 3 internationale est passée au cours de sa carrière d’Android TV 6 à Android TV 9. En d’autres termes, dans le domaine des streamer, Xiaomi assure un bon suivi, comme sur ses smartphones d'ailleurs. 

L'écran d'accueil n'a rien d'original, c'est le même que l'on retrouve sur les autres appareils Android TV (TV connectées, dongle TV, boitiers TV, etc.). L'interface est composée de tuiles que l'on peut aussi appeler vignettes et qui représentent soit des applications, soit le contenu de certaines applis, et en particulier les applications de SVOD. La partie supérieure de l'écran d'accueil est réservée à la recommandation de contenus provenant d'apps, même celles pour lesquelles l’on ne possède pas d’abonnement. L’on se situe donc entre de la recommandation de contenus et de la publicité, et c'est malheureusement comme ça sur Android TV à présent ; il n'est pas possible de modifier cela dans les paramètres, bien qu’il existe certaines bidouilles pour contourner le problème.

Autrement, comme pour la plupart des sticks HDMI et box Android TV, cela reste un appareil non rooté et verrouillé.

Un des avantages du système Android TV est le mode Chromecast intégré (Google Cast). Ce dernier permet de caster du contenu depuis son smartphone ou sa tablette vers sa TV (dupliquer l'écran ou sélectionner le programme d'une appli compatible que la machine sous android TV se chargera de lire et d'afficher).

Il est aussi possible d'effectuer des recherches ou de contrôler sa box vocalement à l'aide du micro intégré à la télécommande et de Google Assistant, voire de contrôler des appareils domotiques de son appartement, telles des ampoules connectées.

À noter, que la télécommande permet aussi d'allumer et d'éteindre la TV ou de contrôler le volume de celle-ci et de son ampli connecté dessus.

Sur le Xiaomi TV Stick 4K, certaines applications sont présentes d'origine, pour en installer d'autres, il faut passer par le Play Store Android TV, qui est moins fournit que celui pour smartphone et tablette. Ce sont des applications optimisées pour une utilisation à la télécommande.

Il est tout de même possible d'utiliser des apps Android en les installant à partir d'un fichier APK ou d'un store alternatif comme Aptoide TV, mais attention, étant donné qu'elles ont été crées pour des appareils tactiles, elle pourront nécessiter une télécommande avec option curseur de souris, airmouse ou un clavier avec trackpad pour être utilisées correctement.

Cette clé multimédia sert avant tout à utiliser des applications de streaming vidéo telles que Netflix, Prime Video ou encore Molotov TV. De ce côté-là, il remplit son contrat grâce à sa certification Netflix et à ses DRM. Il permet donc de débloquer la meilleure des définitions possibles sur la plupart des applications protégées par DRM et certification vidéo. On pourra par exemple bénéficier du 4 K sur Netflix, Prime Video et Disney + et du Full HD 1080p sur Molotov TV ou encore MyCanal. Il est bien sûr possible de visionner des vidéos en 4K sur YouTube, mais contrairement aux autres applications que j'ai citées précédemment, celle-ci n'est pas protégée par DRM.

• Prime Vidéo : 4K
• Netflix : 4K
• Canal+ : 1080p FHD
• Disney+ : 4K --> Tuto audio pour Disney+
• Molototv.tv : 1080p HD 
• YouTube : 4K

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Il existe de nombreuses solutions, souvent gratuites, sans protection DRM ni limitation de définition, d'image, pour regarder des chaînes TV par internet, des films et des séries sur ce boitier TV, parmi lesquelles :

• Kodi et le plugin Catch-Up TV & More (pour des chaines TV françaises et étrangères)
• Kodi et le plugin Freebox TV (chaînes TV réservées aux abonnés Free)
• TNT Flash TV (chaînes TV Françaises avec programme TV)
• Des applications de Playlists IPTV avec des listes M3U telles que celles d'IPTV-ORG (+ de 6000 chaînes TV du monde entier).

Le zapping sur les applications de playlists IPTV n'est pas très rapide, mais cela reste plutôt correct pour regarder les programmes télévisuels dans de bonnes conditions sur son téléviseur.

Sur une box TV ou un dongle HDMI, en général la puissance s'avère moins importante que sur un PC ou un smartphone, du moins pour les utilisations les plus classiques de ce genre d'appareil où souvent l’on s’intéresse en priorité aux codecs et formats audio pris en charge, aux DRM et certifications vidéos. Néanmoins, la puissance permet de bénéficier d’un fonctionnement plus ou moins fluide et plus ou moins rapide de son appareil.

Ce Xiaomi TV Stick 4K est propulsé par une puce AmLogic S905Y4 cadencée jusqu'à 2 gigahertz couplés à 2 giga-octets de mémoire RAM et 8 giga-octets d'espace de stockage. La navigation dans les menus se fait à bonne vitesse ; les entrées et sorties d'applications sans être particulièrement rapides s’effectuent néanmoins avec peu de latence. En revanche, de temps en temps lorsque l’on quitte une application ou en cas de sortie de veille, des ralentissements de quelques secondes se font ressentir avant un retour à la normale. Comme souvent sur ce genre d'appareil compact, celui-ci peut paraître assez chaud par moments, mais rien d'alarmant dans le cas présent ; le processeur consomme peu et émet peu de chaleur et les températures de fonctionnement en temps normal sont comprises entre 55 et 65 °C. À noter que son espace de stockage est assez faible, seuls 8 giga-octets sont prévus et moins de 5 giga-octets sont réellement utilisables. Toutefois, il est possible de connecter un adaptateur USB sur le port USB de l'alimentation pour disposer de ports USB supplémentaires et donc étendre au passage son stockage avec des disques durs ou des clés.

Je l'ai testé sur divers benchmarks et j'ai obtenu :

• Geekbench 4 : single core 710 points et multi core 1785 points 
• Geekbench 5 : single core 115 points et multi core 352 points
• PCMark work 3.0 : 4297

Il est possible de voir mon tableau de classement des TV-box selon les résultats aux benchmarks pour comparer ses performances et caractéristiques avec les autres appareils du genre.

Le SoC Amlogic S905Y4 intègre un processeur graphique Mali-G31 MP2. Bien qu'il y ait peu d'espace pour installer des jeux et qu'il ne soit pas particulièrement adapté pour ça, il est malgré tout possible de jouer à des jeux vidéo.

Concernant les jeux vidéo Android TV, une grande majorité seront jouables, par contre les réglages de qualité d'image seront en général assez bas.

Pour le retrogaming, on devra se contenter au maximum des générations PSP/Dreamcast.

Enfin j'ai tenté de jouer à des jeux PC en qualité Ultra avec le service de streaming de jeux vidéo Geforce Now, malheureusement l'expérience ne s'est pas révélée concluante, j'avais souvent des blocages qui figeaient l'image et qui me forçaient à devoir redémarrer l'application (en Wi-Fi 5).

Je l'ai testée sur 3DMark, le benchmark orienté graphismes/gaming et j'ai obtenu les score suivants :

• Ice Storm Unlimited : Max
• Ice Storm Extrem : 5944
• Sling Shot : 584
• Sling Shot Extrem : 372

Ce Xiaomi TV Stick 4K est compatible avec les codecs vidéo les plus utilisés pour les médias vidéo, que ce soit le VP9-2, le h.264 et le h.265, jusqu'à une définition en 4K à 60 images par seconde. Le récent codec open source AV1 qui permet des gains de bande passante est lui aussi de la partie.

Dans le but d'étendre la plage dynamique de l'image et d'améliorer le rendu, le stick TV prend en charge le HDR10, le HLG, le HDR10+ et le Dolby vision. On peut si on le souhaite désactiver cette prise en charge ou la passer en mode automatique pour qu'elle s'active uniquement quand elle détecte du contenu compatible.

Lors de mon test, j'ai fait lire à ce lecteur multimédia de nombreux fichiers 1080p et 4K, je n'ai pas noté de problème particulier ; certaines applications prennent en charge un nombre de codecs plus ou moins différents, mais au final tout était lu, jusqu’aux médias en 1080p ou 4K. En revanche, en 8K, des blocages d'images, des sauts d'images et des images brouillées sont à déplorer. Ce problème n’en est pas vraiment un, car la quantité de contenus disponibles en 8K demeure limitée et très peu de télés sont aujourd’hui compatibles. Pour les plus pointilleux, néanmoins, à l'heure actuelle, il n’existe pas d'ajustement automatique de la fréquence d'affichage à la fréquence du contenu qu'on est en train de visionner. En d’autres termes, si par exemple la box est réglée en 60 hertz et que l’on regarde un film en 24 images par seconde, soit on laisse la box en 60 hertz, ce qui ne pose pas de problème pour la majorité des utilisateurs, soit il faudra se rendre dans les paramètres de la box pour passer manuellement la fréquence en 24 hertz.

Test de lecture vidéo sur Kodi qui ne tient pas compte de l'affichage HDR/Dolby Vision, ces infos là sont indiquées dans le paragraphe au-dessus. OK = le fichier est lu. KO = le fichier n'est pas lu ou très mal (saccades, blocages, sauts d'images ...).

Côté audio, Xiaomi mentionne le DTS HD sur sa boîte. Dans les faits, il ne m'a pas été possible d’en obtenir ; le son était transmis en PCM 2.0, que ce soit pour le DTS HD ou pour les autres DTS. Idem pour les Dolby audio HD. Par 

contre, le Dolby Digital, le Dolby Digital Plus et le Dolby Digital Plus Atmos, eux, sont bien présents, ce qui permet de profiter du son 5.1 et de l’Atmos sur les services de streaming vidéo compatibles. Certaines personnes ont réussit à obtenir du DTS 5.1, en branchant le Xiaomi TV Stick 4K directement sur leur TV, mias je n'ai pas eu mieux que du PCM 2.0 dans mon cas.

Lire l'article pour tout comprendre sur les différents formats audio home cinéma.

Test de lecture audio via Kodi - nécessite un ampli/barre de son compatible avec ces formats.

Concernant la partie connectivité de son appareil, Xiaomi a décidé d'intégrer du Bluetooth 5 de manière à pouvoir connecter des périphériques, des manettes, des enceintes, des écouteurs, etc. Le Wi-Fi 5 AC double bande 2,4 et 5 gigahertz, permet quant à lui, avec d’excellents débits, de se brancher au réseau. J’ai ainsi obtenu un débit aux alentours de 250 mégabits par seconde en Wi-Fi, avec en prime une bonne portée – il est possible de placer son stick TV dans une pièce différente de sa box internet à condition de rester à une distance raisonnable et de veiller à ce qu’il n’y ait pas trop de murs entre les deux appareils. Par ailleurs, le stick peut être relié au réseau à l’aide d'un adaptateur Ethernet (à acheter séparément) que l'on branchera sur le port micro-USB de ce dernier.

En conclusion, Xiaomi a quelque peu rectifié le tir par rapport au premier Mi TV Stick qui péchait sur certains aspects. En termes de puissance pure, on peut facilement dire que l’on se situe au-dessus, et en termes de définition d'image, on passe de 1080p à 4K. L’appareil vient concurrencer les Fire TV 4K et Fire TV stick 4K max d'Amazon pour ceux qui préfèrent l'expérience Android TV. Néanmoins, le prix de 69 € du Xiaomi TV Stick 4K me semble quelque peu surévalué et il entre donc aussi en concurrence avec le ChromeCast, avec Google TV, légèrement plus puissant, que j'avais pu tester il y a un peu plus d'un an.

La note Kulture ChroniK :   7.7/10

Le Xiaomi TV Stick 4K est vendu au prix de 69,99€ en France, néanmoins, il peut se trouver moins cher, sur les sites de vente en ligne chinois.

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