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Test Chuwi GemiBook Pro (2022) : le PC Ultraportable avec écran 2K de 14" le moins cher

Test box TV - 2022

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Le Chuwi Gemibook Pro est un ordinateur portable vendu moins de 360€ et disposant d'un écran 2K de 14" et d'un récent processeur Intel N5100 associé à 8 Go de RAM et 256 Go de stockage SSD. Cet ordinateur portable est animé par Windows10, mais il est possible de basculer sur Windows 11 avec une mise à jour. Nous allons voir dans ce test/review ce que vaut ce PC ultraportable.

 

La note Kulture ChroniK :  8/10

 

 

* Je remercie Chuwi qui m'a envoyé ce laptop pour que je puisse réaliser ce test.

 

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Test vidéo du Chuwi GemiBook Pro

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Fiche technique Chuwi Gemibook Pro

 

➡️Modèle : Chuwi Gemibook Pro (modèle 2022)

➡️Processeur : Intel Celeron N5100

➡️GPU : UHD 600 intégré

➡️OS : Windows 10 (possibilité de basculer sur Windows 11)

➡️Écran : IPS LCD 14", 2K, 2160 x 1440 pixels, 3/2, 60 Hz

➡️Mémoire RAM : 8 Go LPDDR4X

➡️Stockage : 256 Go SSD

➡️Wi-Fi : 5

➡️Bluetooth : 4.2

➡️Connectique : 

➡️Poids et dimensions : 1.5kg, 

➡️Autres : clavier Qwerty rétroéclairé, couvre-clavier en silicone souple Azerty, Webcam 

 

 

Un écran 2K de qualité rare à ce niveau de prix

 

Au démarrage de l’appareil, ce qui saute aux yeux est la qualité de l'écran de 14 pouces qui possède des contours assez réduits et qui adopte un format 3:2 très intéressant, car assez rare, qui permet d’obtenir plus d’espace vertical. De plus, celui-ci est doté d’une définition 2K de 2160 x 1440 pixels assez inédit à ce niveau de prix où il faut se contenter en général de HD voire de full HD dans le meilleur des cas. Pas de technologie TN ici, une technologie qui a certes des avantages mais aussi beaucoup d’inconvénients, d’autant plus sur les appareils pas chers où le rendu des couleurs est le plus souvent médiocre. Sur ce GemiBook Pro 14, la dalle est de type IPS, le rendu des couleurs est au contraire bon, voire même très bon si on considère le prix auquel il est vendu. Ça permet de prendre beaucoup de plaisir à regarder des vidéos malgré le fait que la profondeur des noirs ne soit pas aussi bonne que sur un écran OLED. Ceci dit, les PC OLED sont vendus bien plus cher et on n’est vraiment pas dans la même gamme de prix. De plus, la charnière autorise de basculer l’écran à 180 degrés à plat, ce qui peut être utile dans certaines situations. Et on retrouve aussi sur ce PC de bons angles de vision, ce qui est une des qualités des écrans LCD. Clairement, cet écran est de bonne qualité, les images sont très belles. 

 

 

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Par contre aussi beau soit-il, il possède tout de même un défaut, c’est qu’il est assez sujet aux reflets. Vous l’avez d’ailleurs peut-être remarqué avec les images de ma vidéo. Alors à l’intérieur, ça ne va pas poser trop de soucis. Par contre en extérieur par temps ensoleillé, les différents reflets présents sur cet écran vont poser quelques soucis de lisibilité. Ce n’est pas la luminosité qui est en cause, celle-ci est suffisante pour voir son écran en extérieur. Ce sont les reflets vraiment de tout ce qui nous entoure qui vont gêner la lisibilité.

 

 

De l'alu, du Qwerty et de l'Azerty mais ...

 

La dalle n'est pas le seul aspect qui donne un look premium à cet UltraBook, le design général et les matériaux utilisés participent aussi de ce fait. Le châssis du Gemibook Pro 14 est en métal, il est fait dans un alliage d'aluminium et de magnésium avec un poids de 1,5 kilo et une finesse appréciable. 

 

 

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Par contre tout n'est pas en métal, il reste tout de même un petit peu de plastique au niveau du clavier. Ce dernier est d'ailleurs en Qwerty, ce qui peut poser problème en termes d'utilisation, pour du français. Néanmoins, Chuwi a eu la bonne idée de fournir avec son ordinateur portable, des claviers souples en silicone dont un en AZERTY qui épouse bien le contour des touches et qui permet de protéger le clavier des projections liquides. Cette solution fonctionne bien, c'est une bonne idée, mais elle possède quand même deux inconvénients : la frappe n'est pas aussi précise que ça. Si on n'est pas blogueur, quand on n'écrit pas des romans, ça ne devrait pas poser trop de problème, mais si on tape du texte à longueur de journée, une petite gêne pourrait se faire sentir. Je pense que c'est tout de même une solution assez convaincante pour de nombreuses personnes. Sinon, il y a aussi la possibilité de coller quelques stickers sur certaines touches pour en faire un clavier Azerty, c'est assez discret, ça coûte quelques euros et ça permet de conserver une frappe agréable du clavier. Et le deuxième inconvénient, c'est que ce couvre-clavier ou surclavier en silicone va gêner en partie le rétro-éclairage. L'intérieur des lettres et les différents symboles ne seront plus éclairés, seul le contrôle des touches le sera. Cela permet quand même de voir son clavier dans le noir ainsi que les différentes lettres et signes pour ne pas taper n'importe quoi. Comme je l'ai dit, c'est l'intérieur de chaque lettre et symbole qui va perdre le rétro-éclairage.

 

 

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Au-dessous nous avons quatre patins pour l'adhérence pour maintenir le PC en place mais aussi une trappe qu'on va pouvoir ouvrir pour ajouter du stockage SSD jusqu'à un terraoctet.

 

 

Des perfs suffisantes pour de la navigation Web, la bureautique et le multimédia

 

Avoir un ordinateur portable avec un bel écran, c'est bien, mais si ce dernier rame et n'est pas stable, ce n'est pas forcément super intéressant. Ce PC Chuwi est propulsé par un récent processeur Intel Celeron N5100 gravé en 10 nm et composé de quatre cœurs cadensés jusqu'à 2.8 gigahertz, couplé à 8 gigaoctets de mémoire RAM LPDDR4X et 256 gigaoctets de stockage SSD qu'il est possible d'étendre jusqu'à 1 téraoctet. La mémoire RAM est par contre soudée et n'est pas extensible. Le processeur Celeron intègre aussi une partie graphique avec 24 unités d'exécution, une solution plus performante que sur le Celeron J4125 du modèle précédent. Nous allons voir que même si ce Gemibook pro14 n'est pas un monstre de puissance, loin de là même, ça reste correct pour de nombreuses utilisations.

 

J'ai effectué plusieurs tests de démarrage pour voir combien de temps la machine met pour nous donner la main et arriver dans Windows pour qu'on puisse faire des actions. Il a fallu en général entre 15 et 22 secondes à la machine pour démarrer et nous donner la main dans Windows 10. 

 

J'ai aussi effectué différents tests pour simuler différentes utilisations (voir les tests d'utilisation dans la vidéo). La navigation se passe correctement, même avec 14 onglets ouverts. Pas de souci particulier non plus pour une utilisation bureautique via LibreOffice, que ce soit avec Writer ou j'ai pu travailler sur plusieurs documents texte en même temps  et avec Calc avec lequel j'ai pu modifier des feuilles de calcul sans problème, ni ralentissement. J'ai aussi pu jongler entre des onglets web et des fenêtres LibreOffice. Donc, de ce côté-là, c'est validé.

 

Malgré un TDP de seulement 6watts, Chuwi a intégré un ventilateur, ce qui peut paraître étonnant au premier abord. Malgré tout, ne vous inquiétez pas si vous êtes allergique aux bruits des ventilos sur des ordinateurs portables, vous ne l'entendrez pas souvent car celui-ci se met très rarement en route.

 

Le processeur N5100 prend en charge l’encodage et le décodage VP9, H.264 et H.265 mais par contre il ne prend pas en charge le récent codec Open Source AV1. Il est parfaitement adapté à la visualisation de films et séries en 4K.

 

Benchmarks CPU

 

J'ai effectué quelques benchmarks pour avoir des données de performance chiffrées, ce qui peut être utile pour le comparer avec d'autres ordinateurs portables.

 

  • Cinebench R23 : simple coeur 605 et multi-coeur 1791
  • PCMark 10 : 2363 
  • Passmark Intel Celeron N5100 : 3251

 

 

Pas un PC gaming, mais possibilité de jouer quand même

 

J'ai fait quelques sessions de Gaming sur WRC7, un jeu de course PC d'il y a quatre/cinq ans. Avec les réglages de base du jeu ça saccadait beaucoup, ce n'était pas très fluide. Je suis passé ensuite en réglages graphiques bas full HD 1080p et le résultat était beaucoup plus convaincant, ce que j'ai perdu en qualité graphique et en détails, je l'ai gagné en maniabilité et en fluidité.

 

Ensuite, je suis passé à un petit peu de Retrogaming. Avec l'émulation GameCube et le jeu Super Mario Sunshine, mes parties étaient fluides et les FPS stables (25 images par seconde). Concernant la PS2, même si c'était une console moins performante qui proposait des moins bons graphismes que la GameCube, c'est une console qui nécessite plus de ressources en émulation. Pour Tony Hawks SkateBorder, le rendu est relativement correct, mais ce n'est pas parfait, cela pourra être mieux sur un ordinateur plus puissant, mais ça reste parfaitement jouable. Donc il y aura peut-être d'autres jeux qui tournent beaucoup mieux. Il y en aura sûrement certains qui tourneront beaucoup moins bien, voire même qui tourneront pas du tout. Mais au moins, ça prouve que la PS2 est émulable sur cet appareil. (voir les sessions de gaming dans la vidéo)

 

 

Benchmarks GPU

 

_ 3DMark :

  • TimeSpy Score : 352
  • Graphics score : 312
  • CPU score : 1306

 

Une connectique réduite au nécessaire

 

Un ordi fin, c'est cool, mais c'est aussi plus compliqué d'y caser une connectique assez fournie d'autant plus qu'on veut rester dans des prix intéressants. Pour ce Gemibook pro, nous avons seulement le strict nécessaire à savoir un port USB 3.0, un port audio Jack et un lecteur de carte micro SD sur le côté droit du clavier et un port pour l'alimentation et un port micro USB type C sur le côté gauche. Heureusement, ce dernier permet de transmettre l'audio, la vidéo et les données, ce qui permet donc d'y connecter un adaptateur pour avoir des connecteurs supplémentaires tels que du RJ45 pour avoir une connexion Ethernet filaire. L'USB type-C présent sur cette machine prend aussi en charge la norme Power Delivery 2.0 qui autorise de la recharger via un câble USB Type-C.

 

 

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Webcam, micro et HP, de médiocre à correct

 

Concernant la Webcam et les enregistrements sonores pour les appels vidéo et la visioconférence, je vous laisse jugerai de vous-même ce que vous entendez et voyez dans la vidéo, vous verrez par vous-mêmes que c'est assez 

moyen, ça va dépanner, mais pas plus. Si on passe souvent des appels vidéo et qu'on fait régulièrement des visioconférences, ce n'est pas le top. La partie audio, quant à elle, est correcte. Mieux que le microphone et la webcam. 

 

 

Du sans fil mais pas de filaire

 

Concernant l'aspect sans fil, nous avons du Bluetooth 4.2 et du Wi-Fi 5 double bande, deux normes qui ne sont pas les plus récentes et qui permettront tout de même de connecter des périphériques et d'avoir des débits assez élevés pour votre connexion au réseau.

 

Aucune prise RJ45 étant présente, il n'est pas possible de relier le PC avec un câble Ethernet, hormis en ajoutant un adapteur sur le port USB-Type-C

 

 

Autonomie correcte

 

L'autonomie est habituellement le point faible de ce type de laptop, ce n'est pas le cas sur cet ordinateur même si ce n'est pas son point fort. Ici, nous avons une batterie de 38Wh/5000mAh et le fabricant annonce une autonomie jusqu'à huit heures. Alors les huit heures, ça me semble quand même difficilement atteignable à moins peut-être de couper le son ou de mettre la luminosité au minimum, de taper juste un petit peu de texte, d’avoir l’écran éteint pas mal de temps. Par contre pour une utilisation plutôt basique, on sera aux alentours de cinq heures, cinq heures trente, ce qui est plutôt déjà pas mal et qui me semble assez correct. J'ai essayé de tirer un peu sur l'autonomie pour voir ce dont ce PC était capable pour du streaming vidéo. J'ai lancé une vidéo YouTube en 2K avec connexion Wi-Fi 5, j'ai réglé le son et la luminosité à 50% sachant que l'on voit correctement la vidéo à ce niveau-là, il n'y a vraiment aucun souci de visibilité, et avec ces réglages-là, le PC s'est éteint au bout de trois heures vingt. Donc, au bout de trois heures vingt de vidéo YouTube en 2K, l'ordinateur s'est coupé. Il est par ailleurs possible de régler la luminosité au minimum si on souhaite gratter encore un peu plus d'autonomie, c'est faisable car l'écran reste suffisamment lumineux pour regarder sa vidéo. Donc, ce n'est pas forcément la machine la plus recommandée en mobilité mais ça reste plutôt correct. Chez soi par contre, soit on la laisse branchée, soit on l'a recharge régulièrement.

 

J'ai réussi recharger mon ordinateur portable avec un câble USB Type C. Ça permet de se passer de l'alimentation propriétaire, notamment quand on part en vacances. Et je suis passé de 5% à  87% en une heure dix environ. Après, les derniers pourcent sont plus longs à atteindre. Le constructeur annonce lui qu'avec un câble USB type C on pouvait passer de 0 à 60% de batterie en une heure. Moi j'ai même trouvé que ça pouvait être un peu mieux. Par contre j'ai essayé ça avec deux chargeurs de smartphones différents, avec le premier, ça a fonctionné mais pas avec le deuxième.  Donc, ça dépend peut-être de la puissance du chargeur.

 

 


Au final, entre l'écran, certains des matériaux utilisés, et sa finesse, ce laptop possède l'aspect d'une machine de gamme supérieure. La qualité de l'écran est par exemple assez inédite à ce niveau de prix. Bien évidemment, nous ne sommes pas sur une machine de gamme supérieure, et les entrailles de la bête nous le rappellent. Néanmoins si vous n'avez pas une utilisation gourmande en ressources telles que du montage vidéo 4K ou du jeu vidéo 3D récent, cela devrait pouvoir convenir à condition d'accepter certaines contraintes telles que le clavier Qwerty avec la protection Azerty en silicone, l'écran sujet au reflet et la connectique pas très fournie. Mais pour un prix aux alentours de 300 à 350 euros, le rapport qualité/prix est plutôt très intéressant et il est difficile de trouver mieux sur certains aspects. 

La note Kulture ChroniK :   8/10

POUR

+ Très bel écran 2K en 3/2
+ Design et alu
+ Prix
+ Autonomie correcte
+ Silencieux

CONTRE

- Mauvais micro et Webcam moyenne
- Clavier Qwerty
- RAM soudée


 

 

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