Test Bmax B9 Power : Un Mini-PC puissant sous I9 à moins de 500€

La note Kulture ChroniK :  8,2/10

Merci à Geekbuying qui m'a envoyé ce Bmax B9 Power pour que je puisse réaliser ce test. Modèle testé : (24 Go RAM)

➡️ Modèle : Bmax B9 Power

➡️ Système : Windows 11 Pro préintégré, compatible Linux (Ubuntu...)

➡️ CPU : Intel Core i9-12900H à 2.9 GHz / 5 GHz, 14 cœurs et 20 threads

➡️ GPU : Intel Iris Xe Graphics

➡️ Mémoire RAM : 24 ou 32 Go DDR4 

➡️ Stockage : SSD NVMe 

➡️ WiFi : 6 (2,4 GHz/5 GHz)

➡️ Ethernet : 1Gbps

➡️ Bluetooth : 5.2

➡️ Connectique : 2 x USB 3.2, 2 x USB 2.0, 1 x HDMI 2.1, 1 x DP, 1 x Type-C complet, 1 x RJ45, 1 x prise casque, 1 x CC

➡️ Langue : français, anglais, multilingue

➡️ Refroidissement : 

➡️ Poids et dimensions : 395 g, 12,6 x 11,2 x 5,2 cm

➡️ Couleur : noir

➡️ Packaging : 1 x Mini PC, 1 x Adaptateur secteur, 1 x Câble HDMI, 1 x Support métallique, 1 x Manuel d'utilisation

➡️ Autres : Ventilateur + deux caloducs en cuivre, Alimentation Adaptateur : 19 V/3,42 A

➡️ Prix : 

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Le BMAX B9 Power est livré dans un packaging classique. À l’intérieur, on retrouve le mini-PC lui-même, une alimentation 19V 3,42A (soit 64,38 W), un câble HDMI, quelques livrets, ainsi que des accessoires de montage avec notamment des vis pour le support VESA.

Côté design, le boîtier du BMAX B9 Power reste compact avec des dimensions de 12,6 x 11,2 x 5,2 cm. Il est entièrement en plastique, avec un aspect légèrement brillant sur le dessus qui crée un jeu de lumière selon l’inclinaison. C’est un choix esthétique qui ne plaira pas forcément à tout le monde, certains préféreront sans doute un look plus sobre. Ce style rappelle d’ailleurs celui du Bmax B8 Plus que j'avais testé précédemment.

La connectique arrière comprend un port RJ45 Gigabit, deux ports USB 2.0, un port HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, ainsi que la prise d’alimentation. 

À l’arrière, on retrouve aussi les grilles d’aération par lesquelles l’air frais est aspiré, tandis que l’évacuation se fait sur les côtés. 

La connectique avant comprend le bouton Clear CMOS pour réinitialiser le BIOS, un port 3.5mm Jack, un port USB Type-C, deux ports USB 3.2 et le bouton d'alimentation.

Sous le boîtier, on retrouve les quatre patins antidérapants, et deux pas de vis destinés à fixer le support permettant de l’accrocher derrière un écran, par exemple.

Le BMAX B9 Power est livré avec Windows 11 Pro préinstallé. Dès le premier démarrage, la configuration initiale se fait rapidement, en seulement quelques minutes. Bonne surprise : il est possible de finaliser cette étape sans compte Microsoft, ce qui devient rare sur les machines neuves. C’était déjà le cas sur un autre mini-PC de la marque que j’avais testé, et ici encore, cette facilité est appréciable. Aucune commande à entrer, tout se fait automatiquement.

Concernant le BIOS, on pourrait s’attendre à une interface assez basique sur ce type de mini-PC, mais ce n’est pas vraiment le cas. On y retrouve un certain nombre d’options de personnalisation, notamment la possibilité d’activer le mode turbo du processeur, ou encore de gérer le comportement du ventilateur avec plusieurs profils allant du mode silencieux au mode performance. Ce n’est évidemment pas aussi complet que sur une carte mère de PC assemblé, mais c’est largement suffisant pour un usage classique et cela permet un peu de personnalisation selon les préférences de chacun.

Le BMAX B9 Power est propulsé par un processeur Intel Core i9-12900H, une puce puissante avec 14 cœurs et 20 threads, capable d’atteindre une fréquence maximale de 5 GHz. Sa consommation de base est de 45 W, et peut grimper jusqu’à 115 W en mode turbo. Cette configuration est accompagnée de 24 Go de mémoire LPDDR5X, soudée à la carte mère. Il existe également une version avec 32 Go, plus adaptée à certains usages plus lourds. La mémoire non évolutive est un compromis : on y gagne en performance immédiate, mais on perd en flexibilité sur le long terme.

Côté benchmarks, les résultats sont très bons pour un mini-PC sous la barre des 500 € :

• Geekbench 6 : 1819 points en single-core et 11168 en multi-core
• PCMark 10 : 5440 points
• Cinebench R23 : 1275 en single-core et 12761 en multi-core

Il s’agit là de performances de haut niveau pour cette gamme de prix, grâce notamment à un processeur qui équipait encore récemment des ordinateurs portables haut de gamme.

En usage quotidien, le BMAX B9 Power se montre fluide et réactif. Il permet de connecter jusqu’à trois écrans simultanément, ce qui est appréciable pour le multitâche. En navigation web, même avec de nombreux onglets ouverts, aucun ralentissement notable à signaler. Idem pour les tâches de bureautique ou la gestion d’un site web : tout fonctionne sans accroc. Pour de la retouche photo légère, il reste tout à fait réactif.

En création de contenu, il se débrouille bien pour du montage vidéo en Full HD, ou pour des vidéos verticales (Reels, TikTok, Shorts). Pour du montage en 2K, ça reste faisable, même si on commence à sentir que les ressources sont plus sollicitées. Pour de la 4K, ça devient plus compliqué. Il est possible de réaliser un petit montage 4K de temps en temps, mais les temps d’export seront longs, et l’absence de carte graphique dédiée se fera clairement sentir.

Si vous envisagez de faire régulièrement du montage en 4K (par exemple pour une chaîne YouTube), cette machine montrera rapidement ses limites. L’idéal dans ce cas serait d’utiliser des proxys pour alléger le montage, ou mieux encore, de connecter une carte graphique externe via le port USB 4 Type-C, ce qui peut élargir les possibilités de manière significative.

J'ai effectué plusieurs stress tests pour évaluer le comportement du processeur en charge.

• Dans un premier temps, j’ai réglé le mini-PC en mode performance, côté ventilation. Après 15 minutes de test, le processeur a atteint une température maximale de 73°C, et cette température est restée stable pendant plusieurs minutes. Côté nuisance sonore, on était à 36,5 décibels à un mètre de distance, ce qui reste tout à fait raisonnable.

Globalement, le mini-PC gère bien la montée en température. Son système de refroidissement, baptisé de manière un peu originale "capsule spatiale" par BMAX, fait plutôt bien le travail, même si le nom prête un peu à sourire.

À l’intérieur, on retrouve un SSD NVMe de 1 To, ce qui permet de bénéficier de très bonnes vitesses de transfert :

• 3785 Mo/s en lecture
• 2697 Mo/s en écriture

On est clairement bien au-dessus des performances d’un SSD SATA classique. C’est un bon point, d’autant plus qu’avec un processeur comme l’Intel i9-12900H, ça aurait été dommage d’opter pour un stockage plus lent.

À l’intérieur de cette machine, on retrouve un GPU Intel Iris Xe, avec 96 unités d'exécution.

Un test réalisé sur 3DMark a donné un score de :

• Time Spy : 1962 points,

C'est considéré comme bon par 3DMark pour ce type de configuration sans carte graphique dédiée.

Les benchmarks, c’est bien, mais rien ne vaut un test en conditions réelles. J’ai donc testé plusieurs jeux AAA, anciens et récents, pour évaluer ce que cette machine permet réellement de faire.

• Death Stranding (2019) : jouable en 1080p à 30 fps, avec tous les réglages au minimum.
• Shadow of the Tomb Raider (2018) : en 1080p à 55 fps, toujours en qualité minimale. Jouable de manière fluide.
• GTA V (2013) : en 2K à 55 fps, ou 1080p à plus de 100 fps si on veut maximiser la fluidité.
• Forspoken (2023) : difficilement jouable. Même en 720p, ce n’était pas fluide. Il a fallu descendre en 480p pour atteindre seulement 26 fps. C’est un jeu très gourmand, donc ça reste logique pour une configuration sans GPU dédié.
• Street Fighter 6 (2023) : jouable en 1080p avec tous les réglages au minimum.

On peut jouer à de nombreux jeux en 1080p, surtout ceux qui ont quelques années, à condition de baisser les réglages. Pour les jeux récents et très gourmands, la limite du GPU intégré se fait rapidement sentir, et beaucoup ne sont pas jouables dans de bonnes conditions.

Ce mini-PC s’en sort particulièrement bien pour l’émulation, même en montant en définition d'image.

Voici quelques résultats intéressants avec une vitesse d'émulation de 100% :

Nintendo Switch

• Hollow Knight : jouable en 4K. C’est un jeu 2D léger.
• Mario Odyssey : jouable en 1080p, soit la résolution native de la console.

PlayStation 2

• Wipeout Pulse : jouable en 4,5K.
• Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi 3 : jouable en 2K.

PlayStation 3

•  Castlevania: Lords of Shadow 2 : jouable en 2K.
• Tekken 6 : jouable en 2,5K.

GameCube

•  Mario Sunshine : jouable en 4K.
• Zelda: The Wind Waker : jouable en 2K.

Comme on peut le constater, l’émulation est un point fort du BMAX B9 Power. Il permet de faire tourner confortablement des jeux de consoles relativement récentes, souvent en améliorant la définition d’origine. Que ce soit pour la PS2, la GameCube ou la Switch, on a une belle qualité d’image et une fluidité au rendez-vous, ce qui en fait un excellent choix pour les amateurs de rétro-gaming.

En ce qui concerne la lecture vidéo, aucun souci à signaler : tous mes fichiers en 1080p, 4K et même 8K sont passés sans problème.

Le seul petit bémol concerne un fichier 8K encodé en AV1, sur lequel j’ai remarqué quelques artefacts. Mais ce souci est récurrent sur la quasi-totalité des appareils que je teste, donc rien d’anormal.

Par ailleurs, le mini PC permet de sortir une image en 4K HDR (sur 3 écrans max), ce qui est idéal pour une utilisation multimédia sur un grand écran.

Test de lecture vidéo sur Kodi qui ne tient pas compte de l'affichage HDR/Dolby Vision, ces infos là sont indiquées dans le paragraphe au-dessus. OK = le fichier est lu. KO = le fichier n'est pas lu ou très mal (saccades, blocages, sauts d'images ...).

Si on utilise un appareil audio dédié (comme une barre de son ou un ampli home cinéma) et qu'on règle la sortie audio en pass-through, ce mini PC est capable de transmettre tous les formats audio cinéma populaires, y compris les plus haut de gamme comme le Dolby TrueHD Atmos ou le DTS:X.

C’est un excellent point pour ceux qui veulent profiter d’une vraie expérience home cinéma.

Lire l'article pour tout comprendre sur les différents formats audio home cinéma.

Test de lecture audio via Kodi - nécessite un ampli/barre de son compatible avec ces formats.

Côté connexion filaire, on retrouve un port Ethernet RJ45 Gigabit, ce qui permet d’atteindre des débits allant jusqu’à 1000 Mbps. C’est largement suffisant pour la grande majorité des utilisateurs, d’autant plus que dans la plupart des cas, le routeur Internet est lui-même limité à ces vitesses.

En sans-fil, le mini PC est équipé du Wi-Fi 6. J’ai pu atteindre des débits autour de 720 Mbps, avec une connexion stable. Alors oui, on aurait pu espérer du Wi-Fi 6E, mais le Wi-Fi 6 reste très satisfaisant, surtout à ce prix.

Enfin, pour connecter facilement des périphériques, écouteurs, enceintes, manettes ou claviers, on peut compter sur la connectivité Bluetooth 5.2.

Ce mini PC se montre polyvalent, principalement grâce à son processeur Intel Core i9-12900H. Il conviendra à plusieurs profils d’utilisateurs. Pour un usage domestique, tel que la navigation web, la bureautique, ou même les devoirs des enfants, il offre une expérience fluide, réactive et silencieuse. Dans un cadre professionnel, tant que les besoins ne sont pas trop exigeants en termes de GPU, il conviendra pour des tâches comme la retouche photo légère, le traitement de texte ou l'utilisation de tableurs. Concernant les jeux vidéo, il ne faut pas s’attendre à faire tourner les titres AAA récents et très gourmands dans de bonnes conditions. En revanche, les jeux un peu plus anciens ou moins exigeants tournent de manière fluide. Pour profiter ou rattraper certains jeux sortis il y a quelques années, ce mini PC reste une solution viable. Ce modèle se distingue particulièrement en émulation. Il permet de faire tourner des jeux issus de consoles relativement récentes comme la Nintendo Switch, la PS3, la PS2 ou encore la GameCube, tout en offrant la possibilité d’augmenter la définition d’affichage jusqu’en 1080p, 2K ou 4K, pour un rendu bien supérieur à celui des consoles d’origine.

La note Kulture ChroniK :   ?/10

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